zingarodu22
4 post | rank 4
l'homosexuel est-il nécessairement citadin?
2 février 2009 à 10:11
Or, il existe bel et bien des homos qui ville en milieu rural. (J'en suis la preuve) Comment peut-on vivre une homosexualité en secteur rural?
ps: je vous rassure, etre homo en campagne, ça veut pas dire bouzeux...lol
à vos claviers!
dasn la vie vise la lune, au pire si tu te plante tu attéris dans les étoiles
18 juin 2008 à 20:10
Eh bien "nécessairement" je dirais que c'est abusif, et comme tu le dis tu en es la preuve vivante... et puis moi aussi.
Maintenant c'est vrai que cette question je me l'a suis déjà posée. J'ai aussi souvent remarqué l'attachement des gays pour les grandes villes et plus particulièrement Paris. C'est bizarre mais je connais peu de gays qui refuseraient un emploi à Paris!
Je pense que c'est surtout parce que beaucoup voient dans la ville une liberté et un anonymat qu'ils pensent ne pas avoir à "la campagne" ! Puis c'est aussi parce que c'est dans les grandes villes qu'il y a un "milieu gay"... c'est là tout le paradoxe à mes yeux ! Avoir besoin de s'enfermer pour se sentir plus libre !
M'enfin bon, je suis pas neutre dans le débat !
Les gens vulgaires me cassent les c** !
Torus
17 post | rank 7
19 juin 2008 à 19:49
Je suis très bien dans ma campagne aussi (ce n'est pas vraiment la campagne mais ce n'est pas Panam non plus) même si les rencontres y sont plus hasardeuses on y a quand même de très bon côtés.
Si un jour, on me mute à Paris ou ailleurs (ce qui peut tout à fait arriver) je ferais tout mon possible pour revenir en Bretagne au plus vite

Bref pour ne pas m'éloigner du sujet, il est vrai que la plupart des homos ne restent pas hors grande ville, le milieu y est pour beaucoup c'est certain. Les gens se regroupent par affinités et comme les homos ne représentent pas la majorité de la population il est logique de les voir se regrouper dans des villes plus importantes et où des lieux gay ou gay-friendly auront plus de chance de tenir et où ils pourront se rencontrer plus facilement. Avouons qu'il est plus commode de discuter, et potentiellement rencontrer l'âme soeur, dans un bar gay où l'on sait que l'on sera pas jugé, que dans un bar classique où on ne connait pas la réaction de quelqu'un qui apprendrait qu'il attire un homo !
Une amie me dit que je suis bête de croire ça et que si elle se faisait draguer dans un bar par une autre femme au contraire ça la flatterait mais je n'arrive pas à y croire tellement j'ai entendu souvent des phrases du genre "qu'il soit homo je m'en fout du moment qu'il me drague pas" ou "Si un mec me touche il recommencera pas". Bref toute la délicatesse d'une murène.
Suis-je le seul à penser que si je tente quelque chose, je risque des coups ou des insultes ? Ou est ce typiquement une façon de penser "masculine" ou alors "campagnarde" ?
Selon moi la fuite des homos tient juste de l'appréhension de rencontrer d'autres homos dans des endroits classiques.
Le logiciel libre c'est comme le sexe, c'est meilleur quand c'est gratuit ! (Linus B. Thorvald)
zingarodu22
4 post | rank 4
19 juin 2008 à 21:09
ensuite je pense pas que l'appréhention soit le fondement de cette " fuite" vers l ville. Je pense qu'i s'agit d'avantage de la " consommation", du disposer de tout a proximiter et n'importe quand et aussi pour le coté " sex, argent et rock and roll qui guide bien des homos!!
dasn la vie vise la lune, au pire si tu te plante tu attéris dans les étoiles
29 juin 2008 à 02:28
Bref, depuis ce moment, j'ai décidé de ne plus jamais m'enfermer dans l'isolement, mais bien de profiter de la vie, et d'aller à la rencontre de gens qui m'apprécieront tel que je suis, sans me juger pour ce que j'aime, et avec lesquels j'aurais espoir de vivre quelque chose de beau. Et ça, c'est surement pas dans un trou paumé ravitaillé par les corbeaux qu'on peut y trouver, à moins d'avoir une putain de chance, ce qui n'est pas mon cas.
Certains m'accuseront de faire du communautarisme; je leur répondrai que j'ai vécu pendant près de 19 ans dans la plus grande solitude, et que maintenant, je veux trouver quelqu'un qui puisse m'aimer, pas quelqu'un dont je tombe amoureux et qui, s'il le découvrait, pourrait me défoncer la gueule. Et j'ai pas envie d'attendre jusqu'à mes 50 ans pour trouver l'homme de ma vie.
Quoi qu'il en soit, ce post reste très intéressant, car il soulève une question que je me pose depuis pas mal de temps. Suivant les résultats de mes concours, je risquerai d'être parachuté dans une grande ville comme dans un trou paumé (du moins sur le plan rencontres homo). Et du coup, je flippe à l'idée de quitter une ville dont je n'ai même pas encore commencé à apprécier les infrastructures.
Aussi, j'ai une question: comment peut-on, d'après vous, sortir de l'isolement et espérer faire des rencontres amoureuses, ou amicales, quand on n'est pas dans une grande ville?
29 juin 2008 à 02:41
Je ne vois pas où est le paradoxe dans ton propos. En ville, tu peux te fondre dans la masse, et les mentalités sont souvent plus cool qu'à la campagne (en tout cas, c'est comme ça que je le vois et que je l'ai vécu). Comme le nombre d'homos y est plus important, tu es plus en confiance, et tu as moins peur de tomber sur des tarés, car les gens sont plus habitués à nous voir qu'en pleine cambrousse. Mais après, tu peux te comporter exactement de la même façon en ville qu'en campagne (ce que je fais), mais si tu crèches encore chez Papa-maman, ça devient vite plus difficile à gérer.
10 juillet 2008 à 00:11
Pour moi, un gay n'est pas forcement citadin mais sera mieux en ville, pour tous les avantages que l'on a tous cités,..
A péter plus haut que son cul, on finit par s'asphyxier
10 juillet 2008 à 11:59


Mais je compte sur vous pour m'aider les gars ^^ vive le commité de soutien xD
Si on crois on peut l'avoir mais je n'espère plus...
11 juillet 2008 à 22:23
Mais pour moi cela n'a rien a voir avec le fait que je sois gay. Je fréquente très très peu le milieu. C'est quelque chose qui est très loin d'être indispensable pour moi.
Je connais des homos qui viennent de la campagne et qui ont qu'une envie c'est d'y retourner. D'autres se sont tellement fait à la vie en ville qu'ils n'y songent pas, du moins pour le moment.
Je pense qu'un homo n'est pas forcément donc citadain et que le fait qu'il le soit n'est pas déterminé par le fait qu'il soit gay ou du moins pas totalement !
2010, nouvelle année ! Nouvelles emmerdes ou joies ?